Nos Recommandations
Il n'existe pas de modèle de référence combinant interterritorialité et transition. Le plus important est de construire un récit et une vision commune de l'action. Il ne faut pas faire de l'interterritorialité une nécessité à la démarche de transition, mais la solliciter lorsque le projet le requiert (besoins financiers, matériels, géographiques, humains...).
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Réfléchir en périmètre d'actions et non en échelles administratives.
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Refonder une gouvernance ad-hoc créée pour l'occasion. C'est-à-dire associer des acteurs en fonction de leurs compétences qui servent directement le projet.
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Réfléchir en mode projet pour décloisonner l'action et repenser les équilibres décisionnels : passer d'une gouvernance verticale à horizontale pour concevoir un système d'acteurs interterritorial efficace.
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Valoriser et intégrer les initiatives citoyennes : sortir du schéma institutionnel où les pouvoirs publics sont le vecteur de transition. Donner plus de voix aux citoyens (pratique encore trop occasionnelle).
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Coopérer entre entreprises et associations dans un contexte généralement concurrentiel.
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Créer ou intensifier des outils financiers de coopération robustes et pérennes afin de permettre des relations saines et transparentes au sein de l'interterritorialité.
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S'assurer du portage politique de la démarche, notamment dans la durée, et sans que la réussite du projet n'en dépende
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Créer une ingénierie spécifique de médiation. Pour assurer la mise en place d'un environnement de coopération, un travail de médiation, d'animation et de régulation est nécessaire. Il peut être confié à un acteur extérieur pour plus de neutralité et de légitimité dans l'animation de la démarche.